Les poseurs de bombes veulent punir l’Occident, en particulier, son gendarme (les USA) pour des motifs avant tout religieux. Ils accusent l’Occident de décadence pour autant qu’elle ne veuille pas donner à Dieu tout le respect auquel Il a droit. Ils s’indignent aussi de ses mœurs sexuelles.
Leur guerre ne vise pas la conquête d’un territoire et de ses richesses, elle vise l’épuration des consciences. L’Occident se moque de ces accusations et répond à ces agressions par la bouche de ses canons. Aussi puissante soit-elle cette réplique ne peut mettre un terme aux agressions. Au contraire, elle ne fait qu’attiser le désir de punir le récalcitrant.
La seule réponse valable à un apôtre est une parole qui s’adresse à son âme. Un apôtre agit à la lumière de ses convictions, lesquelles enflamment son courage. L’Occident croit dans ses armes, les négociations politiques, les beaux sentiments. Autant de moyens qui se sont révélés infructueux. Il faudrait une parole, tirée du Coran ou d’ailleurs, qui apaiserait leurs angoisses. Ils ont soif de justice, de droiture, d’une vie qui donne sa juste place à Dieu. La peur de la mort n’entre pas dans leurs calculs. Qui saura convaincre les Autorités de se mettre à la recherche de ces perles rares qui savent parler à l’âme des hommes?
Tant à l’âme des occidentaux, qu’à celle des poseurs de bombes. S’il y a quelque chose qui ne marche pas entre poser une bombe et aller droit au Paradis; il y a aussi quelque chose qui ne va pas entre mettre Dieu de côté et s’afficher comme le modèle à suivre. S’Il est difficile de comprendre comment la grandeur d’Allah peut s’harmoniser avec le manque de considération envers la femme, il est également difficile de comprendre comment le refus ou le report de la maternité et l’adoption des attitudes masculines vont de pair avec la libération de la femme. Si la rigidité de certaines pratiques religieuses se concilie mal avec la richesse des noms d’Allah, ouvrir les bras à l’alcool, à la drogue, au jeu, au sexe et prétendre, ce faisant, être les champions de la liberté pose aussi problème. S’il y a incompatibilité entre le recours au terrorisme et le désir de promouvoir sa religion, il y a une également à mettre un pays en feu pour lui faire cadeau de la démocratie.
John White, Neufchâtel
cool texte.les fous de dieu et les champions de la liberté devraient allés a l’ école de la sagesse car ils ont beaucoup a apprendre…….